Une envie de tout balancer, de gueuler, de claquer la porte de chez moi en dévalant les escaliers, courir, courir, courir encore et encore a travers le parc, voir les enfants qui rire, qui cris et courir vers le centre ville, sentir son cœur battre, sentir sa respiration haletante, sentir mes jambes fléchir sous mon propre poids, découvrir la fraîcheur de mes larmes sur mes joue chaude, ne plus rien voir, essuyer  le maquillage noir des yeux qui coule, mais toujours courir, courir, courir, reprendre sa respiration arrive en bas de la pente, marcher, mais vite toujours plus vite, savoir ou on va, les pas qui s'enchaînent, le cœur qui se déchaîne, la tête qui tourne, et les larmes qui coulent , le regard des gens, l'interrogation des passants, allez Stéphanie vas-y plus vite, plus haut, plus fort, recommencé à courir, arriver sur les quais de la seine, voir l'écluse devant vous déversant ses trombes d'eau, vas-y, fais le, monter l'escalier en colimaçon, les battements du cœur dans la tête,  ne plus pouvoir respirer, arriver en haut du pont, au moment du coucher du soleil, vas-y, vas-y, vas-y,  marcher lentement, retrouver son calme, ne plus pleurer, lentement arriver au milieu du pont, prendre appuie sur la rambarde, puis l'enjamber, et sentir ses mains la serrer, regarder ce ciel rosé, la signification du mot vie, cette nature qui vous parle, votre nature qui vous dit vas-y , pouvoir le faire, lâche tes mains, aller un peu de courage, voir les bateaux qui passent, les oiseaux qui volent, les crickets chanter, entendre l'eau couler, percevoir les passants qui ne vous voient même pas, regarder en avant, refranchir la rambarde, et repartir avec le sourire ...et ce dire l'amour c'est trop con.